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2008 : Echanges et Rencontres
Parti pour l’Islande, nous avons rencontré en premier Nicolas, à Grenoble, qui l’a tenté à plusieurs reprises. C’est lui qui nous a en premier averti sur les détails d’organisation d’une expédition polaire.
Puis Sophie a assisté au festival des voyages Albertville : Le Grand bivouac, accompagné de son pote Yann, lui-même déjà parti en expédition dans le nord canadien. Cette année là, l’année internationale polaire, était spécialement consacrée aux voyages et expéditions polaires. Elle rencontra Bernard Muller, qui faisait la promotion de son expédition au Groenland 800km d’Est en Ouest en kite.
Puis nous avons assisté au Sappey en Chartreuse, à une présentation de récit d’aventure d’un groupe de 4 personnes qui revenait du Spitzberg. Une présentation vidéo, photos, et commentaires, qui nous a particulièrement séduite, un vrai coup de cœur. Une discussion avec Pascal et Hervé à la fin de la soirée, nous a permis de garder le contact par la suite. Leurs conseils de préparation, et divers astuces nous ont été précieuses.
Puis nous avons eu la chance de rencontrer l’As de l’aventure, le célèbre Mike Horn, lors du festival du film de la montagne à Grenoble, qui compte beaucoup pour nous. Ce n’est pas un dingue de l’exploration, c’est un passionné conscient des dangers qu’il sait analyser et appréhender. Son mental et son moral remarquable lui doit ses réussites, et nous donne foi.
Arnaud a été aussi en contact avec des collègues de boulot, notamment Erwan qui sait quel type de matériel emmener, Guillaume pour tout ce qui est vidéo, et Dimitri pour la traduction de récits d’expé russes.
Des contacts téléphoniques avec l’agence de voyage Grand Nord Grand Large nous a permis d’évaluer la faisabilité de décollage en parapente parmi plusieurs destinations, ce qui nous aidé à faire notre choix.
Puis nous avons eu des échanges de mail avec des gars qui reviennent aussi d’expé, notamment Jean-François, et Régis.
Des bouquins, on en a lu un paquet!
Puis nous avons fait des recherches sur Internet pour se documenter, s’informer, se former et emmagasiner un maximum d’apport théorique, notamment sur :
Nous ne voulions pas partir avec un groupe d’inconnu et un guide, dans le cadre d’un voyage organisé, par une agence par exemple. On s’est toujours débrouillé, et nous voulions continuer ainsi. Nous avons en conséquence calibré notre itinéraire selon nos compétences et capacités . Nous avons pris le temps, en décalant notre projet d’un an, de s’informer davantage, se former, de planifier nous-mêmes, et surtout d’économiser.
Au total ça représente deux ans de préparation. C’est un choix que nous avons fait, nous voulions nous mêmes mener à bien notre propre projet, pour mieux l’apprécier.